Le gui n'est pas qu'un ingrédient de la potion magique, c'est aussi un parasite de l'arbre(-hôte).

La cueillette du gui de Henri-Paul Motte.
La cueillette du gui de Motte exposé au musée gallo-romain Fourvière de Lyon.

La cueillette du gui selon Philippe Delaby.
Murena - Tome 6 de Delaby et Dufaux (Planche 42, case 3).

Dans Murena - Tome 6 - "Le sang des bêtes" (Delaby et Dufaux, Dargaud), Philippe Delaby transpose le tableau de Henri-Paul Motte La cueillette du gui dans une des cases de sa BD. Ici, pour les besoins de l'intrigue, l'auteur à transformer cette cérémonie en sacrifice humain. Tous en haut, on distingue Acté agenouillée qui est sur le point d'être offerte aux dieux.

Même si le sacrifice humain existait et était pratiqué à l'époque, il était plutôt rare, les druides, lui préférant d'autres offrandes : animaux, bijoux, fruits.

 

Ce tableau [...], est une huile sur toile peinte vers 1900. Henri-Paul Motte [(1846-1922)] a dans cette œuvre mis en scène le mythe gaulois dans son aspect le plus grandiose en exploitant l'iconographie druidique: serpes, animaux sacrés, costumes et attitudes des officiants et de la communauté paysanne, cloisonnant ses personnages dans une cathédrale de chênes. La scène présentée se déroule durant la célébration du solstice d'hiver.

Extrait de la fiche du Musée Fourvière

Il faut savoir que cette représentation du culte gaulois est faussée. Car les cérémonies se déroulent dans des sanctuaires clos, sortes de temples généralement localisés sur des points élevés, éloignés des habitations mais facilement repérables. Aucune cérémonie dans les arbres donc, comme le veut la légende.

Rendons à César: J'ai trouvé cette perle dans un message de Lui (c'est son pseudo) sur le forum BDGest'.

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