A bout !
16 févr. 2013Les bonnes nouvelles ne font jamais la une des journaux !
Donald Rumsfeld
Ça dépend de quel côté on se place ! ^^
Photographie d'Abou Ghraib pour la couverture de The Economist (2004).
Army @ Love - Vol.2 #6 de Veitch (Couverture).
Dans le comics book Army @ Love - Vol.2 #6 - "It ended when you said goodbye" (Veitch, Vertigo) Rick Veitch dénonce les tortures d'Abou Ghraib, en reprenant la Une d'un numéro de mai 2004 de The Economist sur la couverture de sa BD.
The Economist est un magazine britannique. Il est l'un des hebdomadaires de référence à l'échelle mondiale; reconnu pour la qualité de ses analyses, il couvre l'ensemble de l'actualité mondiale, en étudiant en particulier l'économie et les relations internationales. Journal d'information, il prend régulièrement parti sur les grandes questions d'actualité, défendant une vision libérale classique.
Ce numéro de mai 2004 qui nous intéresse aujourd'hui, a pour titre "Resign, Rumsfeld". The Economist demande (ou en tout cas s'interroge sur) la démission de Donald Rumsfeld, suite aux implications supposé du Secrétaire à la Défense des Etats-Unis, sur la torture de prisonniers irakiens. En tout cas, ce qui est avéré, c'est qu'il a légalisé sa pratique sur les présumés terroristes. Je te laisse cogité sur la subtile frontière juridique qui différencie un prisonnier de guerre et présumé terroriste ! Jack Bauer Power ! ^^
La photographie en couverture a été prise en 2003 au pénitencier d'Abou Ghraib. Ce complexe tristement célèbre est mondialement connu à l'étranger à la suite du tollé suscité par la publication dans la presse et sur le web de photos prises par des soldats américains montrant des prisonniers torturés, attachés à des câbles électriques, obligés de poser nus ou bien menacés par des chiens de garde voire désacralisés après leur mort.
PS: En 2006, onze soldats américains ont été jugés et condamnés dans le cadre du scandale des tortures d'Abou Ghraib. Le président américain George W. Bush a déclaré que la prison était la "plus grosse erreur" des Américains en Irak. Mais d'après le général Janis Karpinski, jugée coupable et dégradée, les ordres de torture seraient venus de Donald Rumsfeld; ils seraient intervenus dans le cadre général de l'utilisation de la torture en Irak et en Afghanistan.