Comme promis dans »cet article«, je fais un petit zoom sur ce personnage...

Caricature de Sigmund Freud (Maëster).

Dans Sœur Marie-Thérèse - Tome 4 - "Sur la terre comme au ciel..." (Maëster • Fluide Glacial) Maëster croque Sigmund Freud et lui donne le rôle d'un docteur venu soigner la mère supérieur qui a littéralement pété un câble suite aux agissements de notre sœur préférée.
(L'image est tirée de la page 45, case 7).

 

Sigmund Freud (1856-1939) était un médecin autrichien, inventeur de la psychanalyse. Originaire d'une famille juive de Bohème réfugiée à Vienne, il montre très tôt des dispositions pour l'étude et lit Shakespeare dès l'âge de huit ans.

Diplômé en 1881 de la faculté de médecine, il s'intéresse tout d'abord à la neurologie. En octobre 1885, il rejoint le professeur Charcot à Paris et profite de ses leçons sur l'hystérie. De retour à Vienne, il travaille avec Josef Breuer sur le cas d'Annah O, supposée hystérique, dont l'étude jette les bases de la psychanalyse, notamment ses liens avec la sexualité.

La mort de son père en 1896 accélère le processus : Freud met en évidence le principe du refoulement. En 1897, il commence à travailler sur les rêves qui le conduisent à ses découvertes les plus importantes : l'existence du fantasme et le complexe d'Oedipe.

A partir de 1920, il oppose les principes de vie et de mort qui composent chaque être, défini par le ça, le moi et le surmoi. Chantre de la psychanalyse, il forme des disciples motivés, dont sa propre fille Anna.

Atteint d'un cancer, il fuit l'Autriche à la veille de la Seconde Guerre mondiale et meurt à Londres. Sigmund Freud est sans aucun doute l'un des scientifiques qui aura le plus influencé la pensée de son siècle. Adulé par les uns, honni par les autres, Freud a cette particularité de s'être fait reprocher toute sorte de choses contradictoires. Ses œuvres (dont une vingtaine de livre et essais) ont eu des influences en médecine, en psychologie, dans les sciences humaines et sociales et dans une foule d'autres domaines.

Le rêve est le gardien du sommeil.

Sigmund Freud

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