Quelque part au fond de moi, il y a un homme honnête que je n'arrive pas à trouver.

Eminem

Encore d'Eminem (2004).
Encore d'Eminem (2004).

Encore selon Javier Fernandez.
The Department of Truth #9 de Simmonds et Tynion (Couverture bis de Javier Fernandez).

Dans le comic book The Department of Truth #9 - "The Denver Working" (Simmonds et Tynion • Image Comics) le cover artist Javier Fernandez parodie la pochette de l'album Encore d'Eminem sur une des couvertures alternatives de la BD. Ici, Marshall Bruce Mathers III alias Eminem est remplacé par Babalon alias Scarlet Woman dit aussi "The Woman in the Red Dress".

 

Encore est le cinquième album studio du rappeur américain Eminem. L'album a été planifié pour sortir le 16 novembre 2004, mais après avoir fuité sur Internet, la date a été avancée au 12 novembre. Il s'agit du quatrième sur le label Aftermath Entertainment de Dr. Dre et le second sur Shady Records.

Eminem évoque ici plusieurs sujets: sa relation avec son ex-épouse, Kim dans Puke, Spend Some Time, et Crazy in love, sa fille Hailie Jade Mathers dans Mockingbird. L'album comporte une chanson anti-Bush: Mosh. Il parle également de son enfance dans Yellow Brick Road et sa relation avec sa mère et son père dans Evil Deeds. Just Lose It est une parodie de Beat It de Michael Jackson.


1. Curtains Up
2. Evil Deeds
3. Never Enough
4. Yellow Brick Road
5. Like Toy Soldiers
6. Mosh
7. Puke
8. My 1st Single
9. Paul
10. Rain Man
11. Big Weenie
12. Em Calls Paul
13. Just Lose It
14. Ass Like That
15. Spend Some Time
16. Mockingbird
17. Crazy in Love
18. One Shot 2 Shot
19. Final Thought
20. Encore/Curtains Down

Eminem | Encore

Des balles tirées dans la foule, un mouvement de panique et un Eminem donnant fin à ses jours: niveau story-telling, Encore est une prouesse aussi tragique que prodigieuse. En 2004, à l'heure de son cinquième album, Eminem a poussé sa direction artistique certainement au plus haut de sa carrière. Derrière la salutation solennelle qui recouvre la pochette du projet se dissimule une histoire effroyable où il en vient à tirer aveuglement au milieu d'une foule venue pour l'acclamer. Dévoré par ses démons, l'artiste se suicide à son tour. Un récit épouvantable narré dans Encore/Curtains Down, et mis en images au cœur des shoots promotionnels par Anthony Mandler l'auteur de pochette qui nous réunis aujourd'hui.

Rembobinons. En 2002, Eminem dévoile son magnifique projet, The Eminem Show, dans lequel on retrouve les classiques Without me ou encore 'Till I collapse. Sur la pochette, on aperçoit Eminem en pleine réflexion derrière les rideaux rouge d'une scène, le micro seul face au public, n'attendant plus que lui. Trois ans plus tard, le rappeur peroxydé reprend la même scène pour la cover de son nouvel opus Encore, en remplaçant cette fois-ci la couleur rouge par un bleu beaucoup plus sombre. Au-devant de la scène, il semble remercier son public, comme pour marquer la fin du concert, ou plutôt la fin de The Eminem Show. Tandis qu'un rappel est effectué par la foule, un « Encore » en anglais, l'ambiance du titre s'obscurcit. Des coups de feu retentissent. Un mouvement de panique disperse la foule, avant qu'Eminem lance sobrement: "Bye, bye, see you in hell" ("Au revoir, on se voit en enfer"), avant de retourner son arme contre lui. Une fin tragique, qu'Eminem nous invitait à deviner au cours de l'album.

Aux Etats-Unis, 710 000 copies de l'album ont été écoulés durant les 3 premiers jours, et 1 582 000 en 10 jours. Il a reçu des critiques favorables et a été nommé pour trois Grammy lors de la 48e cérémonie des Grammy Awards, mais n'en a gagné aucun. En mars 2022, l'album a été certifié 5 fois platine aux Etats-Unis et s'est vendu à 18,1 millions d'exemplaires dans le monde.

Tu as des ennemis ? Bien, ça veut dire que tu t'es battu pour quelque chose.

Eminem

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