Mon travail est un jeu, un jeu très sérieux.

M.C. Escher

Omhulsel de Maurits Cornelis Escher exposé au musée Escher in Het Paleis (1955).

The Department of Truth #13 de Simmonds et Tynion IV (Couverture bis de Gus Mauk et Michael Yakutis).

Dans comic book The Department of Truth #13 - "Hawk's Inferno" (Simmonds et Tynion IV • Image Comics) les cover artits Gus Mauk et Michael Yakutis pastichent la gravure Omhulsel de Maurits Cornelis Escher sur une des couvertures alternatives de la BD. Ici, le visage de la femme de l'artiste, Jetta Umiker, est remplacée par celui de Babalon alias Scarlet Woman dit aussi "The Woman in the Red Dress".

Maurits Cornelis Escher (1898-1972) réalise sa gravure sur bois Omhulsel en mai 1955. Il s'inspire de L'Homme invisible, un roman de science-fiction de 1897 de l'auteur britannique H.G. Wells. Dans ce roman, l'homme invisible n'est visible que par les bandelettes qui le recouvrent. Escher en fait une femme. Il cherche pendant un certain temps la composition adéquate, prenant sa femme Jetta comme modèle. Cette gravure est aussi connue sous son nom anglais: Rond. Actuellement, cette œuvre est exposée au musée Escher in Het Paleis de La Haye aux Pays-Bas.

Etude I et II d'Omhulsel de Maurits Cornelis Escher (1954).

En 1954, il réalise d'abord deux études préliminaires pour aboutir en mai 1955 au résultat final. La première étude (ci-dessus à gauche) présente le visage de face, alors que la seconde (ci-dessus à droite) est de profil comme la version finale mais sans le fond et les couleurs.

L'artiste décrit cette œuvre lui-même ainsi:

Comme la coquille en spirale d'un fruit, comme une sculpture creuse et fragmentaire, l'image d'une femme flotte dans l'espace. L'effet de profondeur est accentué par une couverture nuageuse s'éloignant vers l'horizon.

Maurits Cornelis Escher

Dans Bond of Union, une lithographie réalisée un an plus tard en 1956, dont j'ai déjà parlé »ici«, il ajoute lui-même pour former un couple. Il résout également le problème des extrémités libres de bandage qui le préoccupait dans Omhulsel, Bond of Union présentant une bande sans fin, un cycle éternel.

Je ne prends pas de drogue, mes rêves sont suffisamment effrayants comme ça.

M.C. Escher