Je peux dire que je suis l'un des peintres les mieux cotés du monde.

Fernando Botero

La Viuda de Fernando Botero.
La Viuda de Botero (1997).

La Viuda selon Jean-Louis Mourier.
Trolls de Troy - Tome 12 de Mourier et Arleston (Couverture spéciale du coffret tomes 9 à 12).

Dans Trolls de Troy - Tome 12 - "Sang famille" (Mourier et Arleston, Soleil) Jean-Louis Mourier pastiche le tableau, La Viuda, de Fernando Botero sur la couverture de son album édition coffret tomes 9 à 12. Ici, la veuve est remplacée par Waha, les enfants par les trolls Gnonpom et Tyneth, et les pauvres sfroumptchs font office de linge, de chat, et de poupée.

 

Fernando Botero (1932) a peint La Viuda en 1997. Cette huile sur toile est aussi connue sous l'appellation The window. Le tableau représente une veuve en pleure en pleine tâche ménagère et gardant ses enfants. Ce tableau contemporain appartient à une collection privée et il difficile d'avoir plus d'informations.

On reconnaît cet artiste colombien au premier regard. Sa signature est associée à quelque chose de fort simple: la grosseur. Car de la même manière que -tout est bon dans le cochon-, tout est gros chez Botero (Désolé ! ^^). C'est une orgie d'obésité, un capharnaüm de rondeurs et de gras qui rend le spectateur gai et insouciant (Comme dirait Karadoc: "Le gras, c'est la vie !" ^^).

Oui, mais pourquoi ne peint-il que des gros? Sa terre natale , la Colombie, a pour tradition d'associer les formes opulentes à la santé, la prospérité, la bonne humeur. L'Amérique du Sud revêt le stéréotype du pays de la fête et de la sieste, de la couleur et du savoir-vivre. L'artiste s'amuse certainement de ce cliché en passant les formes au filtre du gros et gras. L'artiste lui explique que son œuvre est le fruit d'une vraie passion pour les formes et les couleurs, pour les valeurs plastiques et les volumes, et que ses personnages obèses ont pour origine une animation esthétique, rien de plus. "Gros, mes personnages ? Non, ils ont du volume, c'est magique, c'est sensuel. Et c'est ça qui me passionne: retrouver le volume que la peinture contemporaine a complètement oublié".

Lorsque l'art entre dans une maison, la violence en sort.

Fernando Botero

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