Etant donné leur taille, le jardin pour eux c'est la jungle.

Wayne Szalinski interprété par Rick Moranis | Chérie, j'ai rétréci les gosses

Chérie, j'ai rétréci les gosses de Joe Johnston (1989).
Chérie, j'ai rétréci les gosses de Joe Johnston (1990).

Chérie, j'ai rétréci les gosses selon Nicolas Petrimaux.
KidZ #6 de Joret et Ducoudray (Couverture de Nicolas Petrimaux).

Dans la version américaine de la BD KidZ #6 (Joret et Ducoudray • Glénat/Ablaze) le cover artist Nicolas Petrimaux parodie l'affiche du film Chérie, j'ai rétréci les gosses de Joe Johnston sur la couverture de la BD. Ici, le professeur Wayne Szalinski interprété par Rick Moranis et son chien sont transformés en zombies; et les enfants des familles Szalinski et Thompson: Russell 'Russ' Thompson Jr (Thomas Wilson Brown), Amy Szalinski (Amy O'Neill), Ronald 'Ron" Thompson (Jared Rushton), et Nick Szalinski (Robert Oliveri) sont remplacés par les kidz: Mickey, Sue, Doudoune, Polly, Ben, et les jumeaux.

 

Chérie, j'ai rétréci les gosses est un long métrage de comédie américain réalisé par Joe Johnston, et sorti dans les salles obscures le 7 février 1990. Le scénario est d'Ed Naha et Tom Schulman, d'après une histoire imaginée par Stuart Gordon, Brian Yuzna et Ed Naha. Le film est produit par Walt Disney Pictures et Silver Screen Partners III, et distribué par Buena Vista Distribution.

Le facétieux professeur Wayne Szalinski (Rick Moranis) a encore transformé sa maison en un vaste laboratoire et sa famille en cobayes. Sa dernière trouvaille: un rayon laser capable de rétrécir les objets. Ses enfants, Amy (Amy O'Neill) et Nick (Robert Oliveri) ainsi que leurs copains Ron (Jared Rushton) et Russ (Thomas Wilson Brown) en font malencontreusement l'expérience. Les voici réduits à la taille du Petit Poucet, confrontés à la jungle du jardin ou le moindre brin d'herbe prend des allures de baobab.

AlloCiné | Chérie, j'ai rétréci les gosses

Le tournage du film a eu lieu au Mexique, notamment aux Studios Churubusco, ainsi qu'à Vancouver et en Californie à Beverly Hills, Los Angeles et San Diego. Pour ce faire, les acteurs ont dû évoluer dans des décors immenses, entourés d'immenses accessoires en tous genres. En totale immersion, ils ont côtoyé des plantes géantes, des céréales géantes et évidemment, des fourmis géantes.

Terminator 2 et Jurassic Park ne sont pas encore sortis, et la révolution technologique conséquente, qu'on peut entrapercevoir dans Abyss, balbutie à peine. Ici pas de numérique tout est en décors réel. Les perspectives hallucinantes, les décors démesurés, un bol de céréales aux airs de piscine olympique, ou encore la faune sauvage et dantesque d'un jardin transformé en jungle luxuriante... toutes ces folies qui passent aujourd'hui crème grâce à une armada de spécialistes des effets numériques, réclame alors à l'époque la coordination d'artistes traditionnels pendant des mois. C'est bien simple, quasiment chaque scène contient au moins un effet remarquable. Son bestiaire ou ses décors lance un défi délirant toutes les deux minutes.

Le travail de Joe Johnston sur ce film familial est remarquable. Il sait, non seulement, mettre en avant la comédie dans cette histoire de voisins qui s'affrontent mais aussi dépayser le spectateur en filmant l'aventure des quatre enfants dans le jardin. Que cela soit la scène de Wayne Szalinski pendu à un fil à linge pour ausculter à la loupe le gazon de sa maison ou celle de Nick et Russ filant à dos d'abeille, chaque fois le réalisateur livre des images efficaces, finement mises au service de personnages attachants ou de superbes décors. L'aventure y est palpable, crédible et réelle. Les adolescents de l'époque ne s'y trompent d'ailleurs pas et, découvrant le film, rêvent eux aussi de glisser sur les brins d'herbes transformés pour l'occasion en toboggan. Et que dire de la superbe musique de James Horner qui souligne à merveille l'action tout en proposant un thème resté dans les mémoires depuis...

Le succès étant au rendez-vous, le film se transforme en franchise et propose deux suites beaucoup moins bonnes: Chérie, j'ai agrandi le bébé de Randal Kleiser en 1992 et Chérie, nous avons été rétrécis de Dean Cundey en 1997. Les Parcs Disney reprennent les personnages du film pour le besoin de la projection tridimensionnelle intitulée Chérie, j'ai rétréci le public en 1998, sous la réalisation de Randal Kleiser. La franchise est également adaptée sous forme de série diffusée de 1997 à 2000.

Quand on s'est écrasé, j'ai revu dans ma tête tout le film de ma vie. C'était un tout petit film.

Nick Szalinski interprété par Robert Oliveri | Chérie, j'ai rétréci les gosses

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