Je suis actrice pour donner de l'amour.

Isabelle Adjani

Dans Meurtres fatals - Tome 1 - "Meurtres fatals graves" (Maëster, Fluide Glacial) Maëster croque Isabelle Adjani dans le récit "Blanche Neige fatale et les se7en usual nains". Il lui fait jouer le rôle de Blanche Neige suspecte plus que présumée des meurtres atroces de Atchoum, Dormeur, Timide Joyeux et Grincheux.
(L'image est tirée de la page 49, case 2).

 

Isabelle Adjani (1955) est une actrtice française. C'est au théâtre, à l'âge de dix-sept ans qu'elle connaît ses premiers succès grâce à l'interprétation d'Agnès dans L'école des femmes. La même année, elle tourne La gifle de Claude Pinoteau. Cette comédie sur le thème du conflit de génération marque le début d'une filmographie étonnante où se côtoient les meilleurs metteurs en scène et les rôles les plus surprenant: François Truffaut avec L'histoire d'Adèle H, Roman Polanski et Le locataire, André Téchiné et Les sœurs Brontë, Andrzej Zulawski et Possession, Bruno Nuytten et Camille Claudel.

Ses personnages sont sur le fil, passionnés, tourmentés, hantés, si près du désespoir, de la folie et de la mort. C'est Jean Becker qui lui offre, sous le soleil de Provence, le rôle de sa vie avec L'été meurtrier. Une interprétation qui vaut à Isabelle Adjani un César.

Nouvelle égérie du cinéma français, elle n'hésite pas non plus à faire équipe avec de jeunes réalisateurs débutants comme Luc Besson dans Subway en 1985, ou Philomene Esposito dans Toxic affair en 1993. En 1995, elle remporte un nouveau César pour son interprétation tragique de La reine Margot.

Plus rare, en 2002, elle revient au cinéma devant la caméra de Laetitia Masson pour La repentie, dans lequel elle retrouve Sami Frey, son partenaire de Mortelle randonnée. La critique est unanime quant à sa composition d'Elléonore dans Adolphe, louant le retour après de longues années d'absence de l'une des actrices préférées des français. En 2003, elle est l'une des figures de proue de l'impressionnant casting du Bon voyage de Jean-Paul Rappeneau, évoluant notamment aux côtés de Gérard Depardieu et Virginie Ledoyen.

Toujours assez rare au cinéma, elle y revient en 2009, sous l'oeil de la caméra de Jean-Paul Lilienfeld dans La journée de la jupe pour lequel elle remporte son cinquième César de la Meilleure Actrice. En 2010, elle partage l'affiche de la comédie Mammuth avec son ami de longue date et autre monstre sacré du cinéma français, Gérard Depardieu.

La belle actrice est d'ores et déjà pour le public une légende, peut-être parce qu'elle aime tant se montrer distante et insaisissable.

Dès qu'on parle une langue étrangère, les expressions du visage, des mains, le langage du corps changent. On est déjà quelqu'un d'autre.

Isabelle Adjani

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