Elles ne se rejoignent jamais
14 mars 2022La seule personne en qui je crois vraiment, c'est moi.
Deborah Harry
Parallel lines de Blondie (1978).
Doctor Who: The Twelfth Doctor Year Two #4 de Scott et Morrison (Couverture de Myers).
Dans le comics book Doctor Who: The Twelfth Doctor Year Two #4 - "Clara Oswald and the School of Death" (Scott et Morrison, Titan Comics) Simon Myers, l'illustrateur de la couverture, parodie la pochette de l'album musical Parallel lines de Blondie sur la couverture de sa BD. Ici, de gauche à droite: Frank Infante, Chris Stein, Jimmy Destri, Deborah Harry, Clem Burke, et Nigel Harrison sont respectivement remplacés par: un Judoons, un Cyberman, un Silence, Clara Oswald, le 12e Docteur, et un Ood.
Simon Myers à un joli coup de pinceau. Si comme moi, tu ne connaissais pas ce dessinateur, je t'invite à visiter »son compte Instagram«. 😃
Parallel Lines est le troisième album studio du groupe américain Blondie, sorti en septembre 1978. Il s'agit du premier album avec le bassiste Nigel Harrison. Dix titres sur douze sont composés par les membres du groupe. Le titre de cet album: Parallel Lines est un poème de Deborah Harry, la chanteuse du groupe, qu'elle n'a jamais mis en musique.
1. Hanging on the Telephone
2. One Way or Another
3. Picture This
4. Fade Away and Radiate
5. Pretty Baby
6. I Know but I Don't Know
7. 11:59
8. Will Anything Happen ?
9. Sunday Girl
10. Heart of Glass
11. I'm Gonna Love You Too
12. Just Go AwayBlondie | Parallel lines
C'est un album hétérogène dans le style musical utilisé puisqu'on retrouve aussi bien du rock progressif que du punk, de la pop, ou du disco. Et, alors que d'habitude une telle diversité est très casse gueule et donne des albums sans âme, ici c'est une franche réussite.
Clip de Heart Of Glass de Blondie (1979).
Heart of Glass est ma chanson préféré du groupe. Ce morceau est d'abord enregistré en 1975 dans une version plus lente, puis réenregistrée en 1978 pour l'album. Il sort en single accompagné du clip ci-dessus en 1979. La chanson devient rapidement numéro un aux Etats-Unis, en Allemagne, en Grande-Bretagne, en Australie et en Autriche. Deborah Harry est l'auteur de cette chanson, et elle explique son intention de l'époque...
J'en avais marre d'entendre ces chanteuses pleurer sur leur sort, se plaindre de leurs amants et des malheurs que ces derniers leur causaient... J'ai voulu leur dire qu'il faut parfois savoir partir et laisser les pauvres types là où ils sont !
Deborah Harry
Les sonorités disco de ce titre ont été critiquées à l'époque par le mouvement punk dont Blondie faisait partie.
Ce qui m'ennuie le plus, dans le fait d'être un sex-symbol, ce sont les journalistes qui me demandent ce que j'en pense ! J'ai toujours été persuadé que les principaux ingrédients du rock étaient le sexe, la présence sur scène, et une musique plein d'énergie... Le sexe et l'énergie, c'est de cela qu'il s'agit.
Deborah Harry (1979)
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