Le Roi, c'est lui...
24 mai 2007... mais la Loi, c'est Judge Dredd ! ^^
Portrait de Louis XIV par Hyacinthe Rigaud exposé au musée du Louvre de Paris (1701).
Astérix - Tome 25 d'Albert Uderzo (Page 5, case 4).
Dans Astérix - Tome 25 - "Le grand fossé" (Uderzo • Les éditions Albert René) Albert Uderzo transpose la toile Le portrait de Louis XIV de Hyacinthe Rigaud dans une planche de sa BD. Ici, le Roi Soleil est remplacé par Ségrégationnix, le chef de la moitié droite du village au grand fossé.
La bulle, "Le village c'est moi !", fait référence à la célèbre phrase de Louis XIV, "L'état c'est moi".
Le Portrait de Louis XIV en costume de sacre a été réalisé en 1701 par le peintre français Hyacinthe Rigaud (1659-1743) afin de répondre à une commande du monarque qui souhaitait contenter le désir de son petit-fils, Philippe V. Louis XIV en commande un et le fait accrocher à Versailles. Par son éclat et sa qualité, ce portrait s'est imposé comme le portrait officiel de Louis XIV.
[...] Le monarque et le principe royal s'identifient dans ce chef-d'œuvre, peint en 1701, exposé au salon de 1704 et destiné à être offert au jeune roi d'Espagne Philippe V, petit-fils de Louis XIV. Mais le roi fut si content de son portrait qu'il le garde, le fit placer dans la salle du trône et en commanda une copie qu'il envoya à Madrid.
Le vieux roi est représenté triomphant dans sa splendeur, impressionnante image de la monarchie de droit divin. Malgré la maladie et les années, il reste le plus grand roi d'Europe ; par son élégance et sa fière prestance il est toujours le Roi Soleil. Chaque détail prend ici un sens de majesté symbolique : l'énorme colonne de marbre où s'accroche la vaste draperie de velours rouge n'écrase pas le souverain, pas plus que le lourd manteau royal fleurdelisé ni les antiques « regalia » du trésor de Saint-Denis.
Cette œuvre si caractéristique de l'art du Grand Siècle marque pourtant une évolution toute nouvelle : l'influence de la technique nordique, qui s'attache à la beauté des couleurs, au rendu de la matière, qui se plaît à traduire les jeux de la lumière et de la pénombre sur les riches étoffes. Déjà naît ce sensualisme pictural qui régnera sur le dix-huitième siècle, aux dépens de l'académisme italien qui avait été imposé par Le Brun à l'art de la seconde moitié du dix-septième siècle. [...]Extrait de la fiche du Musée du Louvre
PS: Cet album, est le premier réalisé entièrement seul par Uderzo. Et pour moi, avec Astérix chez Rahazade, ça fait partie des meilleurs tomes de la série.
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