Elle est lumineuse ! On a l'impression qu'elle est éclairée de l'intérieur.

Francis Giacobetti

Caricature de Sylvia Kristel (Didier Crisse).

Dans Les sorcières de l'épée de cristal : Lorette et Harpye (Crisse et Goupil, Vents d'Ouest) Crisse caricature Sylvia Kristel dans le rôle de Lorette, une sorcière qui a pris l'apparence de cette dernière dans son rôle d'Emmanuelle.

Emmanuelle selon Didier Crisse.
(L'image est tirée de la page 32, case 5).

Plus qu'un clin d'œil à Sylvia, c'est un hommage au film de Just Jaeckin, Emmanuelle. Cette case est une copie conforme de l'affiche du film.

Encore une fois comme pour Ursula Andress, Kim Basinger, Sophia Loren, Marilyn Monroe, Daryl Hannah, Brigitte Bardot, et Tanya Roberts, toutes issues du même gag -double page-, cet article aurait très bien sa place dans la rubrique kesKIfouLA? tant les détails sont quasiment superposables à l'affiche du film.

 

Sylvia Kristel (1952) est un mannequin et une actrice française d'origine hollandaise. Elle est née à Utrecht en Hollande, de parents hôteliers. A l'âge de onze ans, la jeune Sylvia est placée dans un pensionnat religieux et y reçoit une éducation stricte et rigoureuse. Après avoir réussi brillamment ses études, elle entre à l'école normale pour y préparer un diplôme de professorat d'anglais. Elle renonce quelques mois après, excédée par la rigidité et la sévérité qui y règnent.

Après avoir exercé diverses professions, Sylvia pose pour des photographes de mode ce qui lui vaut, à vingt ans, de devenir un des mannequins les plus demandés en ce domaine. Elle participe même au concours de Miss Tv Europe et remporte la compétition. Un producteur hollandais remarque sa photographie dans l'agence où elle exerce, et lui propose un petit rôle dans un film policier, Niet voor de poesen. Cette première expérience cinématographique lui plaît; elle continue à tourner en Hollande.

C'est en 1973 que le réalisateur Just Jaeckin la choisit pour tourner le rôle principal de son film érotique : Emmanuelle qui, grâce à son succès, la consacre vedette internationale; au Japon, elle devient numéro un au box-office. Tout le monde la réclame et Sylvia a l'opportunité de sortir du film érotique pour travailler avec de grands noms.

Elle participe à Un linceul n'a pas de poches de Mocky en 1974 puis à Une femme fidèle de Vadim en 1976. Entre temps, elle tourne Emmanuelle 2 pour Francis Giacobetti et honore le contrat qui la lie à la série.

En 1976, elle rencontre Francis Girod qui lui confie le premier rôle féminin de René la canne aux côtés de Gérard Depardieu. Kristel enchaîne avec Alice ou la dernière fugue de Claude Chabrol où elle tient le premier rôle et Le cinquième mousquetaire de Ken Annakin aux côtés d'Ursula Andress et Beau Bridges.

Elle joue ensuite dans Concorde airport 80 aux côtés de Alain Delon et L'amant de lady Chatterley où elle retrouve la caméra de Just Jaeckin. Elle connaît à nouveau le succès avec un rôle -hot- dans Leçons très privées de Alan Myerson en 1981 puis revient dans les Emmanuelle suivants en tant que guest-star.

Depuis 1993 elle joue dans de nombreux films hollandais. Elle connaît aussi un véritable succès en tant que peintre. Entre 2002 et 2006, elle est soignée pour un cancer. En 2006, elle publie son autobiographie sous le titre de Nue.

Mon public m'adore pour mon corps et s'il pense que je suis excitante, ça me fait plaisir. Et s'il pense que je suis un sex symbol, cela m'amuse puisque, dans la vie, je suis le contraire de ça !

Sylvia Kristel

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