Satanée dictée !!!
15 févr. 2008Comme tu as pu le remarquer l'orthographe n'est pas mon fort ! ^^
Il n'y a plus d'auteurs au théâtre ; s'il y en avait, cela se saurait, ils seraient publiés.
Bernard Pivot
Dans Les Psy - Tome 3 - "Je vous écoute !" (Bédu et Cauvin, Dupuis) Bédu croque Bernard Pivot dans le gag "Un patient de la pire espèce" et il lui fait jouer son propre rôle de critique littéraire et télé.
(L'image est tirée de la page 34, case 7).
Bernard Pivot (1935) est un journalise/critique littéraire et un animateur télé français. Après un bref passage en faculté de droit, il s'inscrit au Centre de Formation des Journalistes. Il sort vice-major de sa promotion et y rencontre sa femme. Il se forme au journalisme économique pendant un an puis intègre Le Figaro littéraire en 1958.
En 1974, l'ORTF éclate et Bernard lance sa célèbre émission littéraire Apostrophes, dont la première est diffusée sur Antenne 2, le 10 janvier 1975. En 1986, il anime l'émission Les Dicos d'or touours sur Antenne 2 puis sur France 3 où il organise et co-présente le championnat du monde d'orthographe de langue française avec entre autre la fameuse dictée.
Il devient en 1990 producteur-présentateur de Bouillon de culture, émission non moins légendaire. Ne délaissant pas sa carrière de journaliste littéraire, il occupe le poste d'éditorialiste au mensuel Lire de 1993 à 1998.
Il fait partie depuis 2002 des membres du jury du Prix Louis Hachette pour la presse écrite. Si 2004 est sans conteste l'année de la consécration, il est élu à l'Académie Goncourt; 2005 est l'année des adieux : il annonce officiellement son départ en retraite, mettant un point final à toutes ses émissions.
En 2006, Bernard Pivot est récompensé du Laurier d'or de la radio et de la télévision. Le ministre de la culture en poste a salué "l'ambassadeur de la culture sous toutes ses formes qui a su inviter les écrivains dans tous les foyers français".
Pour la petite histoire: Un jour, l'américain James Lipton tombe, au hasard d'un zapping, sur une émission d'une chaîne câblée où il voit des Français discuter autour d'une bonne bouteille de vin. Il regarde machinalement l'émission, qui est sous-titrée. Il découvre que la conversation se déroule à bâtons rompus, qu'il s'y dit des choses concernant des sujets inattendus, que l'émission possède un fond, contrairement à ce qu'il a vu jusqu'à présent où un artiste ne passe à la télévision que pour faire sa promotion. C'est le déclic: "Voilà la télé qu'il faut faire !". Il crée sous cette inspiration son émission à succés Inside the Actor's Studio où défile tous les grands acteurs américain (Cette émission est diffusée sur Paris Première en France). Invariablement, en fin d'émission, il soumet ses invités à un questionnaire, qui est celui du "great Bernard Pivot, in Apostrophes and Bouillon de culture" (il reprend délibérément cette expression rituelle à chaque fois).
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