Avec Alec Guinness, ils représentent pour moi, la caricature type de la classe anglaise...

Caricature de David Niven (Morris).

Dans Lucky Luke - Tome 30 - "Calamity Jane" (Morris et Goscinny, Dupuis), Morris croque David Niven et lui donne le rôle de Robert Gainsborough, un professeur de maintien et de bonnes manières de l'école de Houston, chargé de faire de Calamity Jane une dame du monde. Mais au final, c'est Jane qui fera de Robert un cow-boy crasseux jurant comme un chartier. ^^
(L'image est tirée de la page 30, case 3).

 

David Niven (1910-1983) est un acteur écossais. Il s'oriente tout d'abord vers une carrière militaire et sert à Malte pendant deux ans, puis, las de l'armée, il résilie son contrat et part pour le Canada. Après divers métiers : journaliste, représentant en spiritueux... il tente sa chance à Hollywood, où il est inscrit au registre des figurants comme anglo-saxon type.

Remarqué par Samuel Goldwyn, David Niven signe un contrat de 15 ans avec la MGM. Le jeune acteur devient rapidement célèbre avec des films comme Dodsworth, La charge de la brigade légère. Sa distinction toute britannique l'amène à interpréter le gentleman cambrioleur Raffles en 1940. Mais la seconde guerre mondiale interrompt sa carrière. Il rejoint l'armée anglaise et est incorporé dans la Rifle Brigade au grade de Lieutenant colonel. En 1945, après avoir reçu l'Ordre du Mérite des mains du Général Eisenhower, c'est en Grande Bretagne qu'il fait son retour à l'écran dans Une question de vie ou de mort.

Dès lors, David Niven est sollicité par toutes les grandes capitales du cinéma et tourne à Hollywood, Rome, Paris et Londres. Très à l'aise dans la comédie. Il reste fidèle à son image de marque: l'Anglais distingué, plein d'humour et de charme, comme en témoignent ses créations dans La lune était bleue, La loterie de l'amour. En 1956, nul autre que lui ne pouvait mieux incarner l'intrépide et flegmatique Phileas Fogg dans Le tour du monde en 80 jours. Et en 1967, en bon british, il endosse même le smoking de James bond dans la parodie Casino Royale. Il tourne en France avec Belmondo dans Le cerveau.

Sa composition dans Tables séparées lui vaut un Oscar à Hollywood et le Prix du meilleur acteur décerné par la critique new-yorkaise. Il est mort le 7 août 1983 d'une sclérose amyotrophique.

PS: David Niven a aussi écrit deux livres (recueils de souvenirs) pleins d'humour: Décrocher la lune et Etoiles Filantes.

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