DEVINE qui c'est !
19 mars 2007Bon, ça c'est fait ... ^^
Dans Lucky Luke - Tome 41 - "Le cavalier blanc" (Morris et Goscinny, Lucky Comics), Morris caricature Andy Devine et lui donne le rôle de Hank Wallys, un ami de Luke et éleveur de bétail qui se fait voler la recette de la vente de ses bêtes à cornes.
(L'image est tirée de la page 45, case 3).
Les auteurs rendent finalement hommage au cocher du western La chevauchée fantastique après l'avoir évincé du rôle qui lui revenait dans le Tome 32 - "La diligence" (album fortement inspiré du film) au profit de Wallace Berry.
Andy Devine (1905-1977) était un acteur américain. Etudiant, il est une star de l'équipe de football américain de son université. Il joue même pendant un temps chez les semi pro. C'est ce statut qui lui permet de tourner très vite dans le film muet Fighting Football Cardinals.
Il part à Hollywood, dans l'espoir de devenir acteur. Il tourne plusieurs petits films muets. Avec l'arrivée du parlant, sa modeste carrière semble compromise avec sa voix sévèrement rappeuse à cause d'un accident de tringle rideau qui lui avait transpercé le palet lors de sa jeunesse. Mais finalement ce timbre de voix devient sa marque de fabrique.
Durant les années 40 à 60, il est une figure comique notoire avec son physique rondouillard et tourne beaucoup en tant que second rôle dans des comédies, des westerns et des films d'aventure: La chevauchée fantastique, La Belle ensorceleuse, La charge victorieuse, La peau d'un autre, Les aventuriers du fleuve, Les deux cavaliers, L'homme qui tua Liberty Valence ...
Il travaille aussi beaucoup pour la radio, où sa voix fait un tabac dans les jingles ; et aussi pour la télévision notamment dans la série Flipper ou encore Les aventures de Wild Bill Hickok. Dans la VO du Robin des bois de Disney, c'est lui qui double Frère Tuck.
En 1997, âgé de 71 ans et atteint d'une leucémie, il s'éteint le 18 février. Pour lui rendre hommage, une avenue de sa ville de jeunesse porte son nom: l'Avenue Andy Devine à Kingman en Arizona.
PS: Andy Devine fait parti de ces acteurs qui ont su imposer leur puissance et leur bonhomie sur les écrans à l'image de Olivier Hardy, Sidney Greenstreet, Charles Laughton, Orson Welles ou plus récemment John Goodman.
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