Je sais, c'est du grand n'importe quoi !

La dame à l'hermine de Léonard de Vinci (1488).
La dame à l'hermine de Lénoard de Vinci exposée au musée Czartoryski de Cracovie (1488).

La dame à l'hermine selon Joann Sfar.
L'ancien temps - Tome 1 de Sfar (Page 61, case 2).

Dans L'ancien temps - Tome 1- "Le roi n'embrasse pas" (Sfar • Gallimard) Joann Sfar rend hommage au tableau La dame à l'hermine de Léonard de Vinci dans une case de sa BD. Ici Cecilia Gallerani est remplacée par la reine.

 

La Dame à l'hermine peint par Léonard de Vinci (1452-1519) entre 1488 et 1490, présente Cecilia Gallerani, la favorite du Ludovico Sforza, Duc de Milan, et protecteur de De Vinci, avec une hermine dans les mains. Ce portrait dépasse de loin, par le dynamisme de sa représentation, les conventions en vigueur à Milan: la pose de trois-quarts, le visage tourné vers le spectateur, la grâce du geste de la main, la définition des formes par la lumière, et le sens du mouvement interrompu.

Sa tête est enveloppée d'un précieux voile transparent. Léonard a mis un soin tout particulier rendre le collier de perles, ainsi que ses reflets noirs sur la chair rose du modèle. Le décalage entre la richesse des vêtements, le geste ferme et le visage encore juvénile ajoutent au charme du tableau. La coiffure de la jeune femme souligne la perfection de son visage et la profondeur de son regard.

L'hermine est le symbole de la pureté et de la vertu, mais elle fait aussi allusion à Sforza, sachant que cet animal est son emblème et que le Duc est décoré de l'ordre de l'hermine par Ferdinand II, le roi de Naples.

L'hermine [...] se laisse capturer par les chasseurs plutôt que de se réfugier dans un terrier plein de boue, pour ne pas entacher sa pureté.

Léonard de Vinci

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