Super Saïyen
05 oct. 2012Perry et moi-même sommes des fans... Il y a des points communs entre Jane's et les Banshees: la mélodie, l'utilisation des sons, le sexe-appeal et pourtant nous venons de backgrounds différents. J'ai toujours vu Jane's Addiction comme les Siouxsie & the Banshees masculins.
Eric Avery
Nothing's shocking de Jane's addiction (1988).
Beck -Tome 11 de Sakuishi (Page 133).
Dans le manga Beck - Tome 11 (Sakuishi, Delcourt), Harold Sakuishi parodie la pochette de l'album musical Nothing's Shocking du groupe Jane's addiction sur la page d'introduction du chapitre 3 de sa BD. Ici, les deux siamoises à la chevelure en feu sont remplacées par Maho Minami et Tanaka Yukio dit Koyuki.
Jane's addiction est un groupe de rock américain fondé en 1985 à Los Angeles. Nothing's Shocking est leur premier album studio. Sorti en 1988, il pourrait sortir aujourd'hui, il sonnerai encore entièrement contemporain et ferai sensation, peut être même plus qu'à l'époque, la concurrence des groupes dans la lignée des Pixies ou des Guns N'Roses étant beaucoup (c'est un euphémisme) moins rude.
1. Up the beach
2. Ocean size
3. Had A dad
4. Ted, just admit it...
5. Standing in the shower...thinking
6. Summertime rolls
7. Mountain song
8. Idiots rule
9. Jane says
10. Thank you boys
11. Pig's in zenJane's addiction | Nothing's shocking
En tout cas, ceux qui n'avaient pas eu connaissance à l'époque du live Jane's addiction, premier vrai album du groupe, ont dû avoir un sacré choc en posant ce disque sur leur platine la voix suraiguë du chanteur, un guitariste complet, au jeu hypnotique, une batterie puissante, une basse énorme et sinueuse en même temps... On est également saisi par l'intelligence des textes, dont les thèmes sont le sexe (Beaucoup 😋), la drogue (Ben oui, c'est du rock), et le rock'n'roll (Ben tiens, je te le disais ! ^^), Perry Farrell se livrant volontiers à l'introspection: Standing in the shower... thinking.
Il y a aussi certaines de ses réflexions sur la majorité silencieuse: Pigs in zen et Idiots rule. On y croise même au passage le fantôme du tueur en série Ted Bundy, sur Ted, just admit it. Avec Had a dad, Dave Navarro trouve le riff absolu, destructeur, une vraie bombe. Les notes en cascade du guitariste et son jeu atmosphérique sont l'héritage de Robert Smith, de The Cure, que Dave Navarro vénère, mais il sait aussi trouver des rythmiques fortes et, en tant que soliste, il n'a rougir de personne. Et les amateurs de ballade aussi en ont pour leur argent avec Jane says.
PS: Pour l'anecdote le chanson Had a dad est samplé pour servir de jingle au Top 50 de l'époque sur Canal+.
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