Non, non, le A et le R sont à leurs places. 😉

Les trois GrĂąces de Jean Baptiste Regnault.
Les trois Grùces de Regnault exposées au musée du Louvres à Paris (1973).


Les trois GrĂąces selon Vincenzo Cucca.
Ex-libris de Route des maisons rouges de Cucca.


Sur cet Ex-libris tiré de la série Routes des maisons rouges (Cucca et Monni, Carabas) Vincenzo Cucca rend hommage au tableau de Jean-Baptiste Regnault, Les trois Grùces. Ici, les trois Grùces, de gauche à droite: Euphrosine, Thalie, et Aglaé, sont remplacées par trois des six tenanciÚres de bordels de luxes de la série, respectivement: la reine de la maison Ice Queen, Elizabeth du Plaisir Western, et l'indienne de Sexy Squaw, tout un programme ...^^

 

Les trois Grùces connues comme étant les Charites dans la mythologie grecque, déesses du charme, de la beauté et de la créativité. Dans la mythologie romaine, elles étaient connues comme les Gratiae (Grùces). Elles ont inspiré plusieurs sujets d'art représentés dans des dizaines de peintures ou de sculptures, depuis l'Antiquité1, mais aussi en musique, ou dans la dénomination de bùtiments.

[...] Les Trois GrĂąces [(1973)] est un tableau tout Ă  fait rĂ©vĂ©lateur du goĂ»t pour l'AntiquitĂ© dont s'enticha le XVIIIe siĂšcle français. [Le baron Jean-Baptiste] Regnault [(1754-1829)] interprĂšte prĂ©cisĂ©ment dans cette Ɠuvre, non sans une certaine maĂźtrise, une sculpture antique lui redonnant au passage les couleurs, le charme et l'attrait du vivant. [...]

Ce tableau présente trois divinités de la mythologie grecque antique dites Les Grùces, en grec les Charites, à l'origine divinités de la nature, considérées généralement par la suite comme les compagnes de l'incomparable Aphrodite, ou Vénus, déesse de l'Amour et de la Beauté. C'est la poésie, la tradition littéraire également, qui imposa bientÎt le chiffre de trois pour le groupe de ces Grùces, appelées respectivement Euphrosine, Thalie et Aglaé. Censées représenter la beauté, la séduction, la créativité humaine, éternellement jeunes, belles et représentées dénudées, elles tenaient à l'origine des attributs comme les pommes, la myrte ou les roses. [...]

Dans ce tableau, la pose, inspirĂ©e d'un marbre antique conservĂ© Ă  Sienne Ă  la Libreria Piccolomini du DĂŽme, est reprise Ă  la lettre : la nymphe du milieu est vue de dos, celle de gauche est de face, la tĂȘte tournĂ©e sur le cĂŽtĂ©, celle de droite est de profil, la tĂȘte vers le spectateur, comme s'il s'agissait d'une seule et mĂȘme figure dont le spectateur embrasserait d'un seul regard tous les sĂ©duisants aspects. Elles semblent d'ailleurs liĂ©es entre elles, se tenant par la taille ou par le cou, formant une chaĂźne, une ronde presque, dans un enlacement trĂšs gracieux. [...]

Extrait de la fiche du Louvres

PS: Parmi les reprĂ©sentations antĂ©rieurs les plus cĂ©lĂšbres de ce groupe, figurent celles de RaphaĂ«l, le Printemps de Botticelli, l'Ɠuvre de Rubens, ainsi qu'un groupe sculptĂ© de Canova. Mais d'autres artistes contemporains ce les sont aussi appropriĂ©es comme le photographe Mario Sorrenti pour promouvoir la Collection automne/hiver 1998 de Yves Saint Laurent (»le clichĂ© ici«), et l'illustrateur Frank Frazetta avec son dessin, Castle of Sin.

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