Dare Sapphire
16 oct. 2025Nous sommes allemands, mais nous avons grandi avec la musique anglaise et américaine, ce qui a été une grande source d'inspiration. Je pense que notre musique n'a jamais été allemande, elle a toujours eu cette influence anglo-américaine; nous n'avons jamais cherché à être un groupe allemand ! Nous sommes allemands, certes, mais pas dans notre musique.
Klaus Meine
Dessin fétichiste
et
Affiche de la Get Your Sting And Blackout World Tour de Sorpions (2010 à 2016).
Green Lantern #18 de Acuña, Gibbons et Johns (Couverture d'Ivan Reis).
Dans le comic book Green Lantern #18 - "Mystery of the Star Sapphire" (Acuña, Gibbons et Johns • DC Comics) le cover artist Ivan Reis parodie un dessin fétichiste, qui a été repris et popularisé sur une des affiches de la Get Your Sting And Blackout World Tour de Sorpions, sur la couverture de la BD. Ici, la dominatrice et l'homme soumis sont replacés par Carol Ferris alias Star Sapphire et Hal Jordan alias Green Lantern.
Ce comics est paru en mai 2007, Reis s'est donc inspiré du dessin fétichiste. Concernant ce dessin original, je n'ai trouvé aucune information sur sa provenance ni sur son auteur. Grâce à l'outil TinEye, j'ai pu en retrouver la trace au 22 juillet 2008 sur un site qui n'est même plus en ligne. Mais, pour moi, cette illustration est encore plus ancienne, car sur certaines versions, on voit qu'elle provient d'un journal papier non glacé. Si quelqu'un dispose de plus d'informations, je suis preneur.
Pour ceux qui auraient passé les cinquante dernières années dans une grotte , petit rappel: Scorpions, c'est ce monstre sacré du hard rock venu d'Allemagne. Mené par la voix stratosphérique de Klaus Meine et les riffs acérés de Rudolf Schenker, le groupe est l'auteur de quelques-uns des hymnes les plus fédérateurs de la planète rock. De la puissance brute de Rock You Like a Hurricane à la ballade iconique Still Loving You, en passant par l'hymne de la réunification Wind of Change, Scorpions a prouvé qu'on pouvait venir d'Hanovre et conquérir le monde, une guitare à la main.
C'est donc avec un pincement au cœur, mais une excitation palpable, que le monde a accueilli l'annonce de leur tournée d'adieu en 2010: la Get Your Sting and Blackout World Tour. L'idée était simple: un dernier tour de piste monumental pour remercier les fans et ranger les guitares au clou. Sur le papier, le plan était parfait. Dans la pratique, on connaît la chanson avec les rockstars: les "adieux" sont souvent aussi définitifs qu'un "je commence mon régime lundi". Et Scorpions n'a pas fait exception, pour le plus grand bonheur de ses légions de fans !
Sur scène, la machine allemande tournait à plein régime. Loin de l'image d'un groupe en pré-retraite, Scorpions a livré des concerts d'une énergie bluffante. Klaus Meine, à plus de 60 ans, tenait encore des notes qui feraient pâlir un jeune chanteur, tandis que Rudolf Schenker et Matthias Jabs arpentaient la scène avec l'enthousiasme de débutants. La setlist était un véritable best-of, un cadeau pour les fans de la première heure comme pour les nouveaux venus. Tous les classiques y passaient, dans des versions survoltées, prouvant que ces morceaux n'avaient pas pris une ride. Le spectacle était millimétré, puissant, une véritable célébration de leur carrière.
Alors, que retenir de cette tournée marathon ? D'un côté, un professionnalisme et une générosité sans faille. Le groupe a donné aux fans exactement ce qu'ils attendaient: du grand spectacle, des hymnes repris en chœur par des stades entiers et une bonne dose de nostalgie. De l'autre, on pourrait reprocher un certain manque de surprise. La machine était si bien huilée qu'elle laissait peu de place à la spontanéité. C'était une grande messe du hard rock, parfaitement exécutée, mais sans le petit grain de folie ou la prise de risque qu'on aurait pu espérer pour un "dernier" tour. Au final, cette tournée "d'adieu" a surtout été une formidable démonstration de force, prouvant que le dard du scorpion était encore bien acéré. Et la meilleure blague dans tout ça ? Ils sont toujours là, et ils tournent encore !
##002865##Nous ne savons pas combien d'argent nous gagnons en ce moment. Ce n'est pas important. Pas pour nous tout au moins. Nous savons que nous en avons assez pour nous payer une belle bagnole, si l'envie nous en prend, pour que nos épouses nous rejoignent à New York pour un week-end. Nous ne sommes plus dans le besoin.
Klaus Meine