S'il peut saigner, on peut le tuer.

Arnold Schwarzenegger l'interprète du major Alan 'Dutch' Schaefer | Predator

Photographie de tournage de la créature de Stan Winston pour Predator de John McTiernan (1987).
Photographie de tournage de la créature de Stan Winston pour Predator de John McTiernan (1987).

Predator selon Sun Khamunaki.
Ex-libris Skye Predator de Sun Khamunaki.

Avec l'ex-libris Skye Predator trié de la collection d'images Movie Club de l'éditeur Zenescope, l'artiste Sun Khamunaki parodie la créature créée par Stan Winston, le spécialiste du maquillage et des effets spéciaux animatroniques, du film Predator de John McTiernan à la sauce pin-up zenescopienne.

 

Predator est un long métrage de science-fiction américano-mexicain réalisé par John McTiernan, et sorti dans les salles obscures le 12 juin 1987. D'après la légende le concept est né d'une blague: "Le prochain adversaire contre qui Rocky Balboa doit se battre est E.T., l'extra-terrestre...". Le scénario est écrit par Jim et John Thomas.

Le commando de forces spéciales mené par le major Dutch Schaeffer (Arnold Schwarzenegger) est engagé par la CIA pour sauver les survivants d'un crash d'hélicoptère au cœur d'une jungle d'Amérique Centrale. Sur place, Dutch et son équipe ne tardent pas à découvrir qu'ils sont pris en chasse par une mystérieuse créature invisible qui commence à les éliminer un par un. La traque commence.

AlloCiné | Predator

Predator marque la première collaboration entre Arnold Schwarzenegger et le metteur en scène John McTiernan. Les deux hommes se retrouveront en 1993 pour la comédie Last Action Hero qui se soldera par un flop commercial important alors que le film est génial.

Inconnu à l'époque de la conception du film, Jean-Claude Van Damme s'est glissé dans la peau du Predator le temps de quelques essais avant d'être renvoyé et remplacé par le géant de 2,20 mètres Kevin Peter Hall.

Jean Claude Van Damme n'avait pas la moindre idée de ce dont il s'agissait. Il a pensé que c'était la véritable apparence de la créature dans le film et il disait : "Je n'aime pas ça, je n'aime pas ça, j'ai l'air d'un superhéros". Il était vraiment en colère... Jean-Claude, on ne vous a pas dit ? C'est un costume technique, vous serez invisible pendant la moitié du film", ça l'a rendu encore plus furieux. Il pensait pouvoir faire des arts martiaux, qu'il pourrait combattre Arnold Schwarzenegger... C'était complètement impossible ! Il n'avait pas réalisé qu'il serait l'équivalent d'un cascadeur.

Steve Johnson (Effet spéciaux)

C'est James Cameron qui a l'idée des mandibules sur la tête du Predator créé par Stan Winston. A noter aussi que le sang de la créature est un mélange de gelée et de la substance que l'on trouve dans les tubes de photos luminescents. Le doubleur Peter Cullen hésite à s'engager pour créer les sons du Predator après s'être endommagé la gorge pour doubler King-Kong mais change d'avis après avoir vu un dessin de la créature sans son masque.

Comme le film est en grande partie tourné dans la jungle, la forêt de Puerto Vallarta au centre ouest du Mexique pour être plus précis, les acteurs et l'équipe de tournage doivent composer avec des sangsues, des serpents, ainsi qu'un fort degré d'humidité et de chaleur. Les scènes de nuit de la dernière partie du film sont quant à elles réalisées alors que règne une température très fraîche dans la forêt, pour le plus grand malheur d'Arnold Schwarzenegger torse-nu couvert de boue. Pour se réchauffer, le comédien boit du jagertee, un alcool fort à base de schnaps, ce qui le rend ivre et ne change pas grand-chose au niveau du froid. A noter que l'ex-gouverneur tombe malade et est hospitalisé pendant le tournage, lui faisant perdre pas loin de 10 kilos.

A sa sortie, le film est boudé par la critique française mais plébiscité en masse par le public. Cela contribue à en faire une œuvre culte et à lancer la carrière du réalisateur John McTiernan. Avec son monstre iconique, sa réalisation aux petits oignons, son scénario certes simples mais parfaitement maitrisé et exploité, ce PredatorC:\Travail en cours\zz.jpg s'impose comme un monument de cinéma de divertissement bien testotéroné comme on n'en fait plus.

Ce film culte a engendré plusieurs suites. Predator 2 de Stephen Hopkins en 1991, sympatoche, qui a la brillante idée de renouveler le concept en déplaçant l'action dans la jungle urbaine. Predators de Nimrod Antal en 2010, le mal aimé que pour ma part je trouve plutôt bon pour sa galerie de mercenaires. The Predator de Shane Black en 2018, clivant adulé par certain, conspué par d'autres, moi, n'ayons pas peur des mots, je le trouve risible et à chier, j'attendais bien mieux de ce réal sur cette franchise-là ! Et Prey de Dan Trachtenberg en 2022, un petit bijou sorti de nulle part, où on peut juste lui reprocher de ne pas avoir eu une sortie en salle.

Et je vous épargne les crossovers avec la saga Alien, dont j'ai déjà parlé »ici« ...

Bon dieu, vous êtes qu'un ramassis de lopettes ici ! Faites-vous les mâchoires avec ça, et vous banderez comme des dinosaures !

Jesse Ventura l'interprète de Blain Cooper | Predator

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