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Albert Camus | Mythe de Sisyphe

Caricature d'Albert Camus (Gaël Séjourné).

Dans Jour J - Tome 2 - "Paris, secteur soviétique" (Séjourné, Duval, et Pécau, Delcourt) Gaël Séjourné croque Albert Camus, et lui fait jouer son propre rôle d'écrivain journaliste au détour d'une case.
(L'image est tirée de la page 56, case 2).

 

Albert Camus (1913-1960) était un écrivain français. Fils d'ouvrier agricole mort pendant la Grande Guerre, et d'une jeune servante d'origine espagnole, il grandit à Alger et obtient son bac en 1932 avant de faire des études de philosophie. Il entame alors une carrière de journaliste et écrit pour Alger Républicain où ses articles le font remarquer.

Camus part ensuite pour Paris et est engagé par Paris soir. Dans les mêmes années, il publie L'Etranger, un roman qui arrive en tête du classement des cent meilleurs livres du XXème siècle en 1999. En 1936, il fonde le Théâtre du Travail et écrit avec trois amis Révolte dans les Asturies, une pièce qui sera interdite.

Lorsque la Seconde Guerre mondiale éclate, il intègre un mouvement de résistance à Paris, tout comme Jean-Paul Sartre, avec lequel il se lie d'amitié. Il devient ensuite rédacteur en chef du journal Combat à la Libération. C'est dans ce journal que paraît un éditorial écrit par Camus, et resté célèbre, dans lequel il dénonce l'utilisation de la bombe atomique par les Etats-Unis.

La Peste est publié en 1947 et connaît un très grand succès. Son œuvre, articulée autour des thèmes de l'absurde et de la révolte, est indissociable de ses prises de position publiques concernant le franquisme, le communisme, le drame algérien...

Passionné de théâtre, Camus adapte également sur scène Requiem pour une nonne de Faulkner. Il obtient le Prix Nobel de littérature en 1957 pour l'ensemble de son œuvre. Trois ans plus tard, il meurt tragiquement dans un accident de voiture, avec le manuscrit inachevé de son autobiographie: Le premier Homme.

Celui qui désespère des événements est un lâche, mais celui qui espère en la condition humaine est un fou.

Albert Camus | Carnets

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