L'homme sans nom
26 nov. 2010Tu vois, le monde se divise en deux catégories: ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses.
Clint Eastwood alias le Bon | Le bon, la brute et le truand
Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone (1966).
The man with no name #1 de Diaz et Cage (Couverture).
Dans le comics book The man with no name #1 (Diaz et Cage, Dynamite Entertainment) Arthur Suydam l'illustrateur de la couverture parodie un plan du film Le bon, la brute et le truand de Sergio Leone sur la couverture de sa BD. Ce numéro est paru avec deux couvertures différentes: la couverture classique est de Richard Isanove et la variante sauce zombie qui nous intéresse aujourd'hui.
Cette série reprend le personnage récurrent de la trilogie cinématographique des dollars de Sergio Leone: l'homme sans nom incarné par Clint Eastwood. Les comics racontent la suite de ses aventures.
Le bon, la brute et le truand est un long métrage germano-hispano-italien réalisé par Sergio Leone, et sorti dans les salles obscures le 23 décembre 1966. Parmi les plus célèbres westerns de l'histoire du cinéma, il est considéré comme la quintessence du style « western spaghetti ».
Pendant la Guerre de Sécession, trois hommes, préférant s'intéresser à leur profit personnel, se lancent à la recherche d'un coffre contenant 200000 dollars en pièces d'or volés à l'armée sudiste. Tuco (Eli Wallach) sait que le trésor se trouve dans un cimetière, tandis que -le Bon- (Clint Eastwood) connaît le nom inscrit sur la pierre tombale qui sert de cache. Chacun a besoin de l'autre. Mais un troisième homme entre dans la course : Setenza (Lee Van Cleef), une brute qui n'hésite pas à massacrer femmes et enfants pour parvenir à ses fins.
AlloCiné | Le bon, la brute et le truand
Lors de la sortie du film, les producteurs veulent absolument un montage qui ne dépasse pas les deux heures. La post-production dure huit mois, et Sergio Leone, en dépit des difficultés qu'il rencontre lors de cette étape, refuse de céder sur ce point. Le film dure 2h40 dans sa version internationale et presque trois heures dans la version italienne. Le Bon, la brute et le truand subit néanmoins de nombreuses coupes dans plusieurs pays à cause de la censure. La version anglaise du film ne durait ainsi que 2h28 à sa sortie.
Si l'idée de tourner un western en pleine guerre civile vient de Luciano Vincenzoni, le sujet ne pouvait que toucher le réalisateur italien qui avait connu la guerre pendant son enfance en Italie.
J'ai commencé Le Bon, la brute et le truand comme les deux premiers mais cette fois avec trois hommes à la recherche d'un trésor. Ce qui m'intéressait dans le film était, d'une part, de démythifier les trois adjectifs et, d'autre part, de montrer l'absurdité de la guerre. Qu'est-ce que -bon-, -brute- et -truand- signifient? Nous avons tous quelque chose de bon, de mauvais et de laid en nous. Certaines personnes paraîssent vraiment horribles mais quand on apprend à les connaître, on réalise qu'elles valent mieux que ça. Quant à la Guerre Civile que les personnages rencontrent sur leur chemin, pour moi, c'est une chose stupide et inutile. On y trouve pas de -bonne cause-... Je montre un camp de concentration du Nord en pensant aux camps nazis avec leurs orchestres juifs. Tout ceci ne veut pas dire qu'il n'y a pas lieu de rire dans le film. Derrière ces aventures tragiques se cache un esprit picaresque.
Sergio Leone
Ce western est pour moi, LE western.
Syndrome George Lucas: Le Bon, la brute et le truand est le troisième volet des aventures de l'Homme sans nom après Pour une poignée de dollars tourné en 1964 et Et pour quelques dollars de plus réalisé en 1965. Mais dans la continuité de la trilogie, il est en fait le premier. On revient ici aux premières aventures de notre personnage. Ainsi, à la fin du film, il récupère le poncho qu'il ne quittait pas dans les deux long métrages précédents. Je sais pas si j'ai été bien clair mais tant pis. ^^
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