Sam Myrtille
06 nov. 2021Grâce à la BD, nous n'avons plus besoin d'Hollywood.
Jean Giraud
N'empêche, c'est quand même pratique de pouvoir s'en inspirer !! ^^
Photographie de tournage de La fille des prairies de Sherman (1949).
Blueberry - Tome 20 de Giraud et Charlier (Planche 30, case 5).
Dans Blueberry - Tome 20 - "La tribu fantôme" (Giraud et Charlier, Dargaud) Jean Giraud parodie un plan du film La fille des prairies sur une planche de sa BD. Ici, Red Neck Wooley et Jimmy McClure, les deux acolytes de Blueberry, remplacent respectivement Howard Duff alias Sam Bass et Lloyd Bridges alias Joel Collins. Et en premier plan, on reconnait bien Charles Cane alias le banquier J. Wells.
La fille des prairies est un long métrage américain réalisé par George Sherman, et sorti dans les salles obscures le 4 juillet 1949. Le titre original du film est Calamity Jane and Sam Bass. Le titre français est un peu trompeur car Calamity Jane est bien de la partie, mais c'est avant tout le parcours de Sam Bass qui nous est conté. Sa partenaire n'apparait à l'écran qu'à peine la moitié de la durée du film.
Sam Bass (Howard Duff) fraîchement arrivé à Denton, au Texas, attire l'attention de l'intrépide Calamity Jane (Yvonne De Carlo) en calmant son cheval emballé, mais il est sensible au charme de Katherine Egan (Dorothy Hart), la sœur du shérif (Willard Parker). Lors d'une course de chevaux, Sam, bien informé, gagne gros en pariant sur le bon cheval. Le shérif, qui déteste les joueurs, ne veut plus le voir tourner autour de sa sœur et lui demande de quitter la ville...
TMDB | La fille des prairies
Alors que le western hollywoodien a déjà tracé des portraits, certes romancés, de nombreux hors-la-loi tels Jesse James, Billy The Kid..., Sam Bass était resté jusque-là plus ou moins sur le carreau. Moins connu en France que ses prédécesseurs, il est pourtant pour les Américains une sorte de Robin des Bois du Far-West qui aurait encore plus mérité que Jesse James le surnom de "brigand bien-aimé".
La mise en scène de Sherman peine à faire de ce western le grand moment qu'il aurait pu être notamment au niveau des séquences de courses à cheval un peu molles, mais une fois ce manque de souffle et d'ampleur accepté, il faut se laisser porter par cette belle histoire, ce triangle amoureux, et par son casting de qualité, et on passe un agréable moment pour un western des années 40.
Le cholestérol, ça ressemble aux westerns : il y a un bon et un méchant.
Jean Lemieux | La lune rouge
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