Quand on est prisonnier de l'image, cela vous donne toutes les audaces.

Robert Doisneau | Terrasses et compagnies

Le Tabou, Saint-Germain des Prés, Paris de Robert Doisneau exposé au Museum of Modern Art de New York (1947). Le Tabou selon Olivier Schwartz.
Le Tabou, Saint-Germain des Prés, Paris de Rober Doisneau exposé au Museum of Modern Art de New York (1947)
et
Le Spirou de... Tome 7 d'Olivier Schwartz et Yann (Page 54, case 2).

Des jeunes se pressent devant le Tabou de Robert Doisneau exposé au Museum of Modern Art de New York (1948).

Le Tabou selon Olivier Schwartz. Le Tabou selon Olivier Schwartz.
Des jeunes se pressent devant le Tabou de Rober Doisneau exposé au Museum of Modern Art de New York (1948)
et
Le Spirou de... Tome 7 d'Olivier Schwartz et Yann (Page 54 case 1, et page 49 case 6).

Dans Le Spirou de ... Tome 7 - "La femme Léopard" (Schwartz et Yann • Dupuis) Olivier Schwartz s'inspire de plusieurs photographies de Robert Doisneau pour donner vie au Paris de l'après seconde guerre mondiale: Le Tabou, Saint-Germain des Prés, Paris et Des jeunes se pressent devant le Tabou. Ici, l'auteur rend hommage au club de jazz Le TabouSpirou et Fantasio mènent leur enquête.

 

Le Tabou était un club de danse et de jazz installé dans la cave de l'hôtel d'Aubusson à Paris, au numéro 33 de la rue Dauphine, à l'angle de la rue Christine, et devient à sa création l'une des premières cave-club de Saint-Germain-des-Prés. Il a été inauguré le 11 avril 1947, peu après la fermeture du Caveau des Lorientais. Ses membres fondateurs étaient Roger Vailland, Frédéric Chauvelot, Bernard Lucas et Jean Domarchi. Il est très vite devenu le rendez-vous favori des zazous, noctambules et intellectuels, et un haut lieu des existentialistes.

Boris Vian y a fait vibrer sa trompinette pour ses amis et les habitués.

Très vite, le Tabou est devenu un centre de folie organisée. Disons-le tout de suite, aucun des clubs qui suivirent n’a pu recréer cette atmosphère incroyable, et le Tabou lui-même, hélas ne la conserva pas très longtemps, c’était d’ailleurs impossible !

Boris Vian

En 2000, le Café Laurent s’y est installé et perpétue un peu la tradition en programmant des concerts de jazz le soir du mercredi au samedi.

Les deux clichés de Robert Doisneau qui nous réunissent aujourd'hui et qui immortalisent à jamais ce lieu culte de Paris du milieu des années 40, sont conservés au MoMA, Museum of Modern Art de New York.

Saisir les gestes ordinaires de gens ordinaires dans des situations ordinaires.

Robert Doisneau

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