Je crois que les morts se moquent d’être vengés.

James Bond interprété par Daniel Graig | Quantum of Solace

Quantum of Solace de Marc Forster (2008).
Quantum of Solace de Marc Forster (2008).

Quantum of Solace selon Caio Cacau.
Red Agent #1 de Galindo et Iovino (Couverture bis de Caio Cacau).

Dans le comic book Red Agent #1 (Galindo et Iovino • Zenescope) le cover artist Caio Cacau pastiche l'affiche du film Quantum of Solace de Marc Forster sur une des couvertures alternatives de la BD. Ici, James Bond interprété par Daniel Craig est remplacé par l'agent Britney Waters alias Red Riding Hood.

 

Quantum of Solace est long métrage d'espionnage britannico-américain réalisé par Marc Forster et sorti dans les salles obscures le 29 octobre 2008. Il est le 22e opus de la série des films de James Bond produite par EON Productions. Le film reprend le titre original de la nouvelle Chaleur humaine publiée dans le recueil Bons baisers de Paris d'Ian Fleming. Pour la première fois de la série, le réalisateur, Marc Forster, n'est pas anglophone.

Même s'il lutte pour ne pas faire de sa dernière mission une affaire personnelle, James Bond (Daniel Craig) est décidé à traquer ceux qui ont forcé Vesper (Eva Green) à le trahir. En interrogeant Mr White (Jesper Christensen), 007 et M (Judi Dench) apprennent que l'organisation à laquelle il appartient est bien plus complexe et dangereuse que tout ce qu'ils avaient imaginé... Bond croise alors la route de la belle et pugnace Camille (Olga Kurylenko), qui cherche à se venger elle aussi. Elle le conduit sur la piste de Dominic Greene (Mathieu Amalric), un homme d'affaires impitoyable et un des piliers de la mystérieuse organisation. Au cours d'une mission qui l'entraîne en Autriche, en Italie et en Amérique du Sud, Bond découvre que Greene manœuvre pour prendre le contrôle de l'une des ressources naturelles les plus importantes au monde en utilisant la puissance de l'organisation et en manipulant la CIA et le gouvernement britannique... Pris dans un labyrinthe de traîtrises et de meurtres, alors qu'il s'approche du vrai responsable de la trahison de Vesper, 007 doit absolument garder de l'avance sur la CIA, les terroristes et même sur M, afin de déjouer le sinistre plan de Greene et stopper l'organisation...

AlloCiné | Quantum of Solace

Avec Quantum of Solace, Daniel Craig endosse le costume de 007 pour la deuxième fois consécutive, et l'acteur se montre ravi de retrouver le personnage de 007.

Je n'ai eu aucune difficulté à retrouver le personnage, c'était comme si je ne l'avais jamais quitté. Je crois que c'est aussi dû au fait que j'étais davantage impliqué: j'ai commencé à travailler sur Quantum of Solace trois mois avant le début du tournage. Un James Bond, c'est comme une énorme machine, il faut une énergie et des moyens gigantesques pour la lancer. C'est pour cela que nous avons donné le coup d'envoi après Noël, nous avions besoin de temps pour tout mettre en place.

Daniel Craig

Contre toute attente, la production de Quantum of Solace porte son dévolu sur un réalisateur a priori peu "Bondien" pour mettre en scène le film. Marc Forster, à qui l'on doit A l'ombre de la haine, Neverland ou encore Stay, est en effet très peu, si ce n'est pas du tout, habitué aux superproductions à gros budget.

J'avais très envie de faire ce film, mais c'était une décision difficile à prendre parce que c'était un projet très différent de ceux que j'avais faits avant. Quand vous faites un James Bond, vous devez respecter les codes de la franchise: il doit y avoir des James Bond Girls, de belles voitures, des paysages sublimes et une histoire palpitante. Vous êtes attendu par des millions de fans. Je trouvais cela intimidant, mais cela représentait aussi une fantastique opportunité. J'étais très excité à l'idée de chercher une nouvelle manière de raconter un James Bond sans trahir ces codes. Je savais que cela allait être un véritable défi, mais c'est aussi ce qui m'attirait. J'étais très intimidé par l'idée de réaliser un film d'action, mais en fait cela a été moins difficile que je ne le pensais. Quand vous avez une bonne logistique et une équipe habituée à tourner ce genre de films, cela facilite grandement les choses. Ce qui est difficile, c'est l'écriture et la préparation des scènes d'action, pas leur tournage. Il faut toujours garder à l'esprit que l'action doit servir l'histoire, parce que l'action purement pour l'action est inintéressante et n'apporte rien au film.

Marc Forster

Le tournage de se déroule aux quatre coins du globe, des studios londoniens de Pinewood à la Bolivie, en passant par le Mexique, l'Italie, le Chili et l'Autriche.

La production choisit un acteur français pour incarner le méchant du 22e opus de la saga James Bond. Son choix s'est porté sur Mathieu Amalric qui retrouve les joies d'une superproduction internationale près de trois ans après le Munich de Steven Spielberg. Amalric, sans que l'on sache s'il s'agit d'une plaisanterie ou d'une révélation sérieuse, déclare qu'il s'est inspiré du regard de Nicolas Sarkozy pour le personnage du méchant Dominic Greene qu'il incarne dans le film.

Tradition oblige, James Bond est une fois de plus très bien entouré... Les deux James Bond Girls de ce nouvel opus sont Olga Kurylenko et Gemma Arterton. La première, d'origine ukrainienne, interprète le rôle de Camille, une jeune femme qui, tout comme Bond, cherche à se venger. La seconde est une actrice britannique encore peu connue du grand public. Plus familière des planches et du petit écran, elle fait ses premiers pas au cinéma avec Quantum of Solace.

A l'époque, je me rappelle être sorti du cinéma, avec un avis mitigé sur le film, que j'avais trouvé moyen. Mais avec le recul et de nombreux visionnages depuis, je l'aime bien quand même et on peut le considérer comme un diptyque faisant véritablement suite avec l'excellent précédent opus. Eh oui, il est encadré par les deux meilleurs Bond de l'ère Graig (Voire de la saga toute entière !) que sont: Casino Royale et Skyfall (Même si on sait tous que le vrai James Bond, c'est Sean Connery !).

- Elle a des menottes dans sa poche et elle n’hésitera pas à s’en servir.
- J’espère bien !

René Mathis (Giancarlo Giannini) et James Bond (Daniel Graig) | Quantum of Solace

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