Il faudrait que tout le monde naisse avec une guitare, il y aurait beaucoup moins de suicides.

Keith Richards

Let it Bleed des Rolling Stones.
Let it Bleed des Rolling Stones (1969).

Let it Bleed selon Harold Sakuishi.
Beck - Tome 13 de Sakuishi (Page 3).

Dans le manga Beck - Tome 13 (Sakuishi, Delcourt), Harold Sakuishi parodie la pochette de l'album musical Let it bleed des Rolling Stones sur la page d'introduction du chapitre 1 de sa BD. Ici, le vinyle a été remplacé épar un CD, et l'empilage -assiette-bande-horloge-gateau- par un fraisier.

 

Let It Bleed est le huitième album du groupe de rock anglais The Rolling Stones, sorti le 5 décembre 1969. L'album se classe à la première place des charts britanniques le 20 décembre 1969 détrônant pour une semaine l'album des Beatles, Abbey Road. En France aussi il atteind la première place des charts où il reste classé pendant 53 semaines. C'est bien simple, pour moi, cet album contient deux des plus grand tubes des Stones: Gimme Shelter et You can't always get What you want.


1. Gimme Shelter
2. Love in vain
3. Country Honk
4. Live with me
5. Let it bleed
6. Midnight rambler
7. You got the Silver
8. Monkey man
9. You can't always get what you want

The Rolling Stones | Let it Bleed

Brian Jones sur le départ n'est plus que l'ombre de lui-même, limitant ses interventions aux percussions et à l'autoharpe sur deux morceaux. Le remplaçant, Mick Taylor arrive discrètement, en cours d'enregistrement sur Country Honk et Live with me mais l'essentiel des guitares est assuré par un Keith Richards au meilleur de sa forme. Il vient de potasser les accords qu'utilisent les vieux bluesmen et les transcende sur des perles comme Gimmie Shelter, Midnight Rambler et Monkey Man. La rythmique est d'une précision implacable, Jagger se livre à quelques grandes performances: il éructe sur Monkey Man, geint comme un pervers sur Midnight Rambler, prend un accent profond du meilleur effet sur Love in vain et Country Honk...

Et que dire de You can't always get What you want ? Les mots manquent pour décrire cette union de guitares acoustiques, d'orgue, de cor anglais, de chœurs baroques, le tout formant une hymne d'une beauté si limpide qu'elle en devient incroyable.

Les Rolling Stones, sans rien perdre de leur arrogance, livrent un nouveau chef d'œuvre, un disque sublime de beauté mûre, archétype d'un rock adulte, d'un style parvenu à maturité.

PS: Sûrs d'eux, les Stones ont fait écrire sur la pochette intérieure un conseil avisé: "This record should be played loud !". ^^

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