Quand je suis dans mon tableau, je ne suis pas conscient de ce que je fais [Tu m'étonnes !]. C'est seulement après une espèce de temps de prise de connaissance que je vois ce que j'ai voulu faire [Ah ? Ok ! Et la marmotte ...]. Je n'ai pas peur d'effectuer des changements [T'as raison, lâche toi !], de détruire l'image parce qu'un tableau a sa vie propre [ou sale !]. C'est seulement quand je perds le contact avec le tableau que le résultat est chaotique.

Jackson Pollock

Full Fathom Five de Jackson Pollock.
Full Fathom Five de Pollock exposé au Museum of modern art de New York (1947).

Full Fathom Five selon Gerald Parel.
The Mighty Thor #13 de Larraz et Fraction (Couverture alternative de Parel).

Dans le comics book The Mighty Thor #13 (Larraz et Fraction, Marvel) Gerald Parel, l'illustrateur de la couverture, parodie le style de Jackson Pollock dont la toile Full Fathom Five est une bon échantillon de son œuvre, sur la couv' de sa BD. On peut y entrapercevoir Captain America et Thor.

 

Que ce soit clair, je n'aime pas du tout ce genre de tableau. Tu vas peut-être m'incendier mais je trouve même que c'est du foutage de gueule. Tous les gribouillis de Pollock se ressemblent, si bien que pour choisir lequel j'allais vous montrer pour étayer cet article, je me suis gratter la tête un moment, et j'ai finalement choisi Full Fathom Five, contrairement à tous les autres sites internet traitant du même sujet qui eux ont optés pour One n°31. Pourquoi, me direz-vous... Tout simplement car cette toile à l'avantage d'être dans la bonne orientation, c'est-à-dire debout... Eh oui, ces gribouillages ne s'exposent pas dans n'importe quel sens... Ah j'te jure...! ^^

Mais bon, il paraît que c'est de l'art, alors je vais essayer de décrire ce joyeux bordel (J'ai bien dit -décrire-, et non expliquer ou interpréter, faut pas déconner non plus ! 🙄

Full Fathom Five est un des premiers driping (Giclage et/ou écoulement de peinture sur toile) de Jackson Pollock (1912-1956), peint en 1947. Le fond fait de taches de couleur, est visible en dessous des coulisses (driping) qui composent la majorité du tableau et qui sont écoulées d'un bâton ou d'un pinceau à même le pot. Les couleurs privilégiées sont le noir et l'argent pour les coulisses, mais le fond du tableau, appliqué à la spatule et au pinceau, est surtout en vert pâle et bleu vert. Dispersées un peu partout sur la toile, de petites taches de couleur vive rendent cette peinture d'apparence sombre assez multicolore. Plusieurs objets: clous, semences (pas d'esprit mal tourné, quoique si ça se trouve... il en est capable le bougre !), boutons, clefs, pièces de monnaie, cigarettes, allumettes ont été dissimulés par l'artiste dans cet enchevêtrement de ligne, ils sont néanmoins difficiles à apercevoir.

PS: En 1948, Pollock décide de ne plus donner de titre et de désigner ses réalisations par des numéros. C'est sûr que mettre un nom la dessus, ce n'est pas évident.

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