Les gens qui prient perdent du temps.

Gustave Courbet | Manuscrit

Autoportrait dit Le Désespéré de Gustave Courbet.
Le désespéré de Courbet, collection privée (1844).

Le Désespéré selon Albert Uderzo.
Astérix - Tome 34 d'Uderzo et Goscinny (Page 46, case 5).

Dans Astérix - Tome 34 - "L'anniversaire d'Astérix et Obélix, Le livre d'or" (Uderzo et Goscinny, Edition Albert-René) Albert Uderzo parodie la toile de Gustave Courbet, Le désespéré, sur une planche de sa BD. L'autoportrait du peintre est remplacé par le portrait du neveu du chef Abraracourcix, Goudurix, le jeune gaulois "champion de peur".

 

Ce tableau dit Le Désespéré, est un autoportrait de Jean Désiré Gustave Courbet (1819-1877) mais un autoportrait plutôt original. L'artiste s'est représenté comme fou. Ce style de représentation est révolutionnaire car inhabituel. Mais ce n'est pas la première fois que Courbet choque les consciences. C'est un peintre qui aime montrer ce qui n'est pas montré comme avec L'origine du monde.

Cette œuvre est un des tableaux emblématiques du peintre. Son tempérament ténébreux éclate sur cette toile empreinte de folie. Le spectateur se retrouve face au désespoir de l'artiste. Ses yeux sont écarquillé comme surpris, ses mains ne savent plus quoi faire...

En 1854, Courbet lève pour la première fois le voile sur ses tourments intérieurs : "Avec ce masque riant que vous me connaissez, je cache à l'intérieur le chagrin, l'amertume, et une tristesse qui s'attache au cœur comme un vampire". Ce spleen que l'artiste confesse parfois dans ses lettres est en revanche presque absent de sa peinture, et c'est peut être pour ça que cette huile sur toile est un tableau que l'artiste a toujours gardé auprès de lui jusqu'à sa mort.

Je préfère peindre des yeux humains plutôt que des cathédrales -l'âme d'un être humain- même les yeux d'un pitoyable gueux ou d'une fille du trottoir sont plus intéressants à mes yeux.

Gustave Courbet

Retour à l'accueil