Nightbat
05 févr. 2015Peut-être que je ne suis pas très humain. Ce que je voulais faire, c'était peindre la lumière du soleil sur le côté d'une maison.
Edward Hopper
Nighthawks de Hopper exposé au Art Institute of Chicago (1942).
Batman: Vengeance oblige #2 de Mazzucchelli et Miller (Planche 19 case 4, et planche 24 case 1).
Dans le comic book Batman: Vengeance oblige #2 - "Nuit blanche" (Mazzucchelli et Miller, DC Comics) David Mazzucchelli parodie à deux reprises le tableau Nighthawks d'Edward Hopper sur deux planches de sa BD. Ici, le Philies est renommé en Hopper.
Ce célèbre comics est plus connu sous son titre VO Batman Year one.
Pour avoir plus d'informations sur cette toile américaine et en voir d'autres adaptations, c'est par ici que ça se passe: 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7. 😉
C'est la nouvelle Les tueurs (The killers en VO) d'un certain Ernest Hemingway (1899-1961) alors âgé d'à peine 27 ans, qui est au cœur de cette célèbre toile. Après avoir lu cette histoire, Hopper note:
Il est rafraîchissant de tomber sur une pièce de travail si honnête, après avoir pataugé dans les indigestes livres dont se compose l’essentiel de notre littérature moderne. Dans cette histoire, aucune concession n’est faite au goût populaire, pas de jeu avec la vérité, pas de bonheur artificiel.
Edward Hopper
The killers est publiée pour la première fois en 1927 dans le magazine américain Scribner's magazine. Après cette première parution, elle est reprise dans le recueil de nouvelles Hommes sans femmes et dans Les aventures de Nick Adams. En France, elle est incluse dans le recueil Cinquante mille dollars aux éditions Gallimard en 1928.
Dans les années 1920, un petit restaurant de la banlieue de Chicago reçoit la visite de Max et Al, deux hommes qui se révèlent être des tueurs. Ils menacent, puis ligotent George, le serveur, Sam, le cuisinier noir, et Nick Adams [un personnage récurrent de plusieurs nouvelles d'Hemingway]. Max révèle bientôt à George que lui et Al ont reçu le contrat de tuer Ole Andreson, un boxeur suédois, et qu'ils ont appris que leur victime fréquente régulièrement le restaurant...
Ernest Hemingway | Les tueurs
Cette nouvelle a été adaptée à quatre reprises au cinéma: en 1946 dans Les tueurs de Robert Siodmak; en 1956 dans Les assassins, un court métrage soviétique réalisé par Andreï Tarkovski, en 1964 dans A bout portant de Don Siegel; et en 1998 dans Les tueurs, un court métrage de Todd Huskisson.
Après tout, nous ne sommes pas français et nous ne pouvons l'être, et toute tentative de l'être, serait nier notre héritage en s'imposant un caractère qui ne s'apparenterait qu'à un placage sur la surface.
Edward Hopper
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