Une main de fer dans un gant de fer !

Léodagan interprété par Lionnel Astier| Kaamelott (Saison 3 - Episode 2)

Plans du film La haine des despérados de Henry Levin (1969). La haine des despérados de Henry Levin (1969).
La haine des despérados d'Henri Levin (1969).

La haine des despérados selon Jean Giraud. La haine des despérados selon Jean Giraud.
Blueberry - Tome 8 de Jean Giraud et Jean-Michel Charlier (Couverture).

Dans Blueberry - Tome 8 - "L'homme au poing d'acier" (Giraud et Charlier • Dargaud) Jean Giraud plagie un plan du film La haine des despérados d'Henry Levin sur la couverture de sa BD. Ici, Parson Josiah Galt campé par Jack Palance est remplacé par Jethro Steelfingers.

 

La haine des despérados (The Desperados en VO) est long métrage américain réalisé par Henry Levin, et sorti dans les salles obscures le 28 février 1969.

Parson Galt (Jack Palance), ancien officier de l'armée sudiste, s'est reconverti dans le pillage et les incendies. Il ne connaît que la loi du colt et du coup de poing. Il est secondé en cela par ses trois fils David (Vince Edwards), Jacob (George Maharis) et Adam (Christian Roberts). David, opposé aux méthodes de son père, quitte le domicile et va s'établir au Texas où il épouse Laura (Sylvia Syms) qui lui donne un fils. Quelques années plus tard, son père et ses deux frères arrivent en compagnie d'une bande de desperados. La haine refait immédiatement surface...

Sidonis Calysta | La haine des despérados

Lorsque Levin se entreprend La haine des despérados en 1969, il a déjà presque la totalité de sa carrière derrière lui et n'a plus grand-chose à prouver. Lui qui a tourné des œuvres dans tous les genres possibles s'est déjà distingué dans le western grâce aux très bons La peine du talion et Jicop le proscrit, ce dernier étant d'ailleurs interprété par Jack Palance.

Mais entre-temps, le western américain a connu une mutation dite -Spaghetti- liée au triomphe des films italiens de Sergio Leone. La haine des despérados se fait donc l'écho de ces transformations en présentant une histoire de malédiction familiale qui tourne à la tragédie, le tout sur fond de guerre civile américaine. En s'inspirant des agissements historiques de Quantrill, mercenaire sanguinaire commandité par les Sudistes ayant ravagé les villes du sud des Etats-Unis durant la Guerre de Sécession. Les auteurs tiennent ici un sujet en or qu'ils transforment pourtant en un délire hystérique d'un authentique mauvais goût où Levin tente d'intégrer à la truelle: violence, nudité, et réalisme, dans ses vieilles recettes d'honnête faiseur... Mais n'est pas Leone qui veut !

PS: Je ne sais pas si les deux productions partageaient le même costumier, mais Vince Edwards porte exactement la même tenue: chemise rouge, jeans noirs, gilet de cuir, que James Drury dans la série Le Virginien.

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